Identification non paramétrique

 

· Analyse de la réponse impulsionnelle :

La sortie d'un système est définie par : , où g(k) est la réponse impulsionnelle (temporelle) du système et w(n) est un bruit de mesure quelconque.

Si l'entrée est une impulsion, on a : .

Donc,

La meilleure estimée de la réponse impulsionnelle vaut donc :

L'erreur commise vaut : .

Exemple : tirs d'impulseurs sur avion pour exciter certaines parties de la structure.

Inconvénients : - difficulté à obtenir une impulsion "propre",

- nécessité d'injecter un signal de grande amplitude (par rapport au bruit).

La plupart des systèmes supportent mal les signaux à fortes amplitudes, sans parler des risques de saturation qui engendrent des non-linéarités non prévues dans le modèle.

 

· Analyse de la réponse indicielle :

Si l'entrée est un échelon, on a : .

Donc, et

La meilleure estimée de la réponse impulsionnelle vaut donc :

L'erreur commise vaut : .

Exemple : réglage pratique d'un PID. règle de Ziegler et Nichols.

avec

Inconvénients : - peu adapté à l'identification de la réponse impulsionnelle,

- nécessité d'injecter un signal de grande amplitude (par rapport au bruit).

Cette méthode permet d'identifier assez facilement - des gains statiques,

- des retards,

- des constantes de temps.

 

· Autres méthodes :

Dans le domaine temporel, une analyse par corrélation (entrée-sortie) permet d'obtenir de meilleurs résultats vis à vis du bruit.

Dans le domaine fréquentiel, on parle d'analyse fréquentielle (, on identifie le module et l'argument de la fonction de transfert), d'analyse de Fourier et d'analyse spectrale.

Ces différentes méthodes ne seront pas développées.